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polar coréen - Page 3

  • Sang Chaud de Kim Un-Su

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    • sang chaud,littérature coréenne,mafia,mafia coréenne,busan,corée du sud,hanguk,passion corée du sud,passion hanguk,kim un-suMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Sang Chaud ?

       "Je cherche depuis plusieurs mois déjà les Planificateurs, du même auteur, qui a vraiment de très bonnes critiques, mais à force de ne pas le trouver, j'ai fini par craquer sur celui-ci, en attendant."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Alors que Huisu vient d'avoir quarante ans, il se demande ce qu'il a fait de sa vie. Homme de main pour la pègre locale d'un petit quartier de Busan, il n'est pas sûr d'avoir fait les bons choix et d'avoir choisi le bon camp..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Le plus gros reproche que je puisse faire à ce livre, c'est que ce n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais. Mais est-ce vraiment sa faute ? Non, plutôt la mienne et celle de l'éditeur. Oubliez donc la version coréenne du Parrain, ou le thriller bien noir. On suit des petits mafieux qui trafiquent de la poudre de piment, rien de très palpitant à première vue. Mais c'est un univers dans lequel il faut véritablement prendre le temps de plonger, de s'immerger. Au bout de quelques dizaines de page, on ne peut que s'attacher au personnage principal et même, parfois, s'identifier à lui, à ses interrogations. À partir de là, on n'a de cesse d'espérer une vie meilleure pour lui sans y croire vraiment. Et plus on avance, plus la situation se complique. Ce qui pouvait prêter à rire au début ne nous fait plus rire du tout quand les premiers morts tombent. Malgré ces qualités, et même une fois mes préjugés mis de côté, j'aurais quand même aimé que la tension soit un peu plus palpable, et l'action un peu plus rapide. J'ai également regretté de ne pas en apprendre plus sur la ville de Busan, qui m'intrigue beaucoup, même si je connais maintenant les quartiers à éviter."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai beaucoup aimé la fin. J'avais eu le temps d'en imaginer une autre qui m'aurait bien plu aussi mais celle-ci n'est vraiment pas mal non plus. À condition de ne pas comparer cette mafia-là à celle de Mario Puzo, je le conseille volontiers à tous les fans du genre, qu'ils s'intéressent à la Corée du Sud ou non."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Sang Chaud" ?

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  • Carnets d'Enquête d'un Beau Gosse Nécromant de Jung Jaehan

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    • Carnets d'enquête d'un Beau Gosse nécromant, Jung jaehan, policier coréen, hanguk, littérature coréenne, corée du sud, café nimamdang, seo in-guk, matin calmeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Carnets d'Enquête d'un Beau Gosse Nécromant ?

       "Je ne peux pas dire que ce soit le titre qui m'ait attirée et encore moins la couverture mais vu le peu de romans coréens traduits en français et la difficulté que j'ai à les trouver, je ne fais pas la fine bouche. Celui-ci avait l'air amusant et il vient d'être adapté en drama."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Aidé par sa soeur, hackeuse de génie, et par son ami Su-Cheol, enquêteur, Nam Han-Jun se fait passer pour un chamane doté de grands pouvoirs. Mais en voulant monter toujours plus haut, il pourrait bien finir par tomber sur un os, ou même sur un squelette entier..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est peut-être parce que je regarde déjà pas mal de k-dramas, et que je visualise parfaitement celui-ci avec l'acteur Seo In-Guk (Doom at your Service) dans le rôle principal que j'ai pu plonger aussi facilement dans cette histoire et honnêtement, je me suis régalée. Pourtant, le mélange des genres policier/humour, c'est rarement mon truc mais ici ça fonctionne parfaitement. Et si les pouvoirs du chaman sont faux, les enquêtes, elles, sont bien réelles et bien ficelées. On retrouve des thèmes récurrents pour qui s'intéresse un peu aux problèmes actuels de la société coréenne, comme par exemple le harcèlement scolaire, le suicide ou la corruption, traités intelligemment et de façon interessante à travers les différents clients du voyant. Quant à la plongée dans les différents quartiers de Séoul, c'est un bonus non négligeable."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'espère vraiment que l'auteur en écrira d'autres et qu'ils continueront à être traduits parce que je serais vraiment triste de devoir quitter si vite le faux chaman Nam Han-Jun. En attendant, je file regarder le drama, Café Minamdang."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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  • Les 4 Enquêtrices de la Supérette Gwangseon de Jeon Gunwoo

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    • les 4 enquêtrices de la supérette gwangseon, jeon gunwoo, littérature coréenne, hanguk, polar coréen, matin calmeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les 4 Enquêtrices de la Supérette Gwangseon ?

       "Je n'ai cessé de croiser ce roman en librairie et mon oeil était toujours attiré par la couverture et le nom de l'auteur visiblement coréen. Mais les critiques en ligne n'étaient pas très bonnes, j'ai donc préféré attendre la sortie poche pour me faire ma propre idée."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Miri et ses amies se retrouvent dans la supérette du quartier pour quelques travaux de couture et une bonne séance de papotage. Ce qui les inquiète dernièrement, c'est cette homme qui agresse les femmes dans leur résidence sans que la police n'arrive à mettre la main dessus. Alors une idée leur vient, si elles enquêtaient elles-mêmes..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ceci n'est pas un cosy mystery. Je répète, ceci n'est pas un cosy mystery. Je suppose que c'est la couverture qui en a induit en erreur plus d'un et ceci expliquant cela, je peux comprendre que certains aient été déçus de leur lecture. Parce que si le roman regorge d'humour, que ce sont bien des femmes au foyer désespérées qui enquêtent, les crimes eux, ne prêtent pas à rire. Certaines scènes sont glauques, violentes ou inquiétantes donc si ce n'est pas ce que vous recherchez, passez votre chemin. La traduction aussi, quand on ne connaît pas du tout la façon dont les coréens s'adressent les uns aux autres, peut dérouter. Mais pour ma part, je me suis régalée. Vraiment. De la première à la dernière ligne. Ma seule petite déception, c'est que l'un des éléments de l'intrigue m'a vraiment semblé trop évident alors que je suis d'habitude plus surprise par les intrigues coréennes mais c'est bien peu en comparaison du plaisir que j'ai pris à ma lecture."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Il faut décidément que j'arrête de regarder les avis sur les polars coréens parce que je suis rarement d'accord finalement. J'espère vraiment qu'il y aura une suite à ce roman et que je pourrai retrouver Miri et les autres pour une nouvelle enquête."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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